jeudi 15 décembre 2011

Assises régionales des associations pour l'eau en Île de France

vendredi 9 décembre à Paris: remise des victoires de l'eau

La soirée d'ouverture de ces 1ère assises régionales , organisées par la Coordination Eau Ile de France, dans la dynamique de la préparation du FAME, forum alternatif mondiale de l'eau, prévu à Marseille en mars prochain, a donné lieu à l'attribution de 8 "victoires de l'eau". Ces victoires ont été remises à des personnalités ou associations impliquées dans des combats pour l'eau, dans notre région ou au plan national et international: des combats souvent victorieux qui témoignent des progrès accomplis dans la reconnaissance de l’accès à l’eau comme un droit humain et la promotion de sa gestion publique, démocratique, écologique et sociale. Un moment chaleureux et porteur d'espoir.




Pour partager les avancées réalisées ces dernières années, en Île-de-France comme dans le monde.
Pour mesurer le chemin parcouru, le changement dans les mentalités et dans les faits.
Pour aborder ensemble les défis qui nous attendent en 2012 : la reconquête de la gestion publique en Île-de-France, l’accès à l’eau pour tous ici et maintenant, l’arrêt de la pollution
et du mésusage de l’eau, la démocratisation de sa gestion, l’accueil du prochain Forum Alternatif Mondial de l’Eau en France…
Pour continuer à construire l’eau bien commun en 2012 , ensemble !


Remunicipalisation de l’eau à Paris (2011)
Victoire remise à : Anne Le Strat, présidente d’Eau de Paris, Adjointe au Maire de Paris, chargée de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des canaux
Par : Jean-Claude Oliva, président de la Coordination EAU Île-de-France

Droit à l’eau comme bien commun inaliénable dans la nouvelle constitution de l’Equateur (2007)
Victoire remise à : Carlos Jativa, ambassadeur d’Equateur en France
Par : Franck Pupunat, porte-parole d’Utopia





Mouvement citoyen contre les gaz et pétrole de schiste (2011)
Victoire remise à : Christine Arfeuillères pour les les Collectifs NON aux gaz et pétrole de schiste Ile-de-France et Seine et Marne
Par : Martine Le Bec, rédactrice en chef du magazine H2O.net



Festival de l’Oh ! pour son dixième anniversaire (2011)
Victoire remise à : Son directeur, Olivier Meïer
Par Françoise Gigleux de l’association « l’eau est le pont ».




Référendum victorieux contre la privatisation de l’eau – mention spéciale à la ville de Naples pour ses décisions en faveur d’une gestion publique (2011).
Victoire remise à : Micaela Bracciaferri du comité italien à Paris et Alberto Lucarelli, maire-adjoint aux biens communs communs et démocratie participative de Naples.
Par: Jacques Perreux, conseiller général du Val de Marne, conseiller régional IDF.



Création de la régie des Eaux des Lacs de l’Essonne (2010).
Victoire remise à : Bernard Maurin, vice-pdt régie des eaux des lacs de l’Essonne, au titre des usagers.
Par : Michel Partage, président association nationale EAU

Présentation de résolution sur le droit à l’eau à l’ONU par la Bolivie (2010).
Victoire remise à : Tupac Soriano Pérez 
Chargé d’ Affaires, Ambassade de l’Etat plurinational de Bolivie en France.
Par : Achille du Genestoux, de la Fondation France Libertés.


Combat pour le retour à gestion publique de la CAMY dans les Yvelines, qui a permis de gagner une baisse importante des tarifs (2011)
Victoire remise à : Maurice Martin, pdt AREP-CAMY
Par : Marc Laimé, journaliste.

dimanche 4 décembre 2011

Compte-rendu de la Réunion d'organisation de l'atelier-citoyen du 3 décembre 2011

La mise en place du comité de pilotage de notre atelier est intervenue le

Samedi 3 décembre de 10 heures à midi
en  Mairie du  Plessis-Pâté, Salle du Conseil municipal

ordre du jour et premiers éléments de compte-rendu  :
* Mise  en place et organisation d'un comité de pilotage de l'atelier, composé, dans la mesure du possible, de 3 à 5 représentants par commune, dans l'esprit de la diversité préconisée par l'association E.A.U,  à savoir: Elu, Association, Usager
Participation: 17 participants de 8 des 9 communes de l'agglomération étaient présents, parmi lesquels
7 élus dont 1 conseiller communautaire  et 2 vices-présidents de l'agglomération
2 représentants d'associations   (l'une locale, l'ADEMUB , Association pour la défense de l'environnement et la maîtrise de l'urbanisation à Bretigny sur Orge, l'autre nationale, l'association E.A.U.)
les 8 autres en tant que citoyens et usagers. (4 personnes s'étaient excusées)
Référents:6 personnes ont accepté de tenir le rôle de référent et relais d'information sur l'action de l'Atelier pour leur commune: Joseph Simons  pour Villiers, Marc Dejours pour Villemoisson, , Claude Bourges pour le Plessis-Pâté, Jean-Louis Berland pour Saint-Michel, Annie Kergourlay  pour Brétigny et Francis Diener pour Morsang. Noms à préciser pour les 3 autres communes
Coordination: le comité a approuvé la proposition que  Francis Diener (Morsang sur Orge, association EAU , membre du conseil de développement de l'Agglo) assure dans l'immédiat la coordination du Comité de pilotage de l'Atelier
Objectifs de l'Atelier: accord des participants pour préciser la finalité  de l'Atelier dans son titre: "pour la reprise en régie publique de la gestion de l'eau du Val d'Orge"

* Préparation d'une information en direction de la population: un texte de présentation des objectifs de l'Atelier a été proposé par les membres de Morsang, texte qui fait le lien entre les enjeux locaux de la réappropriation publique de l'eau dans le Val d'Orge et les actions menées partout en France et dans le monde pour faire reconnaitre l'eau comme bien commun de l'humanité. Cette base peut être modifiée pour une diffusion adaptée au contexte de chacune des communes.
pour lire ce texte cliquer ici

Par ailleurs, les prochains mois devant être largement occupés par les débats et initiatives de la campagne pour les élections présidentielles et législatives, les conditions ne sont pas réunies pour une manifestation publique de l'Atelier à l'échelle de l'Agglomération du Val d'Orge. L'objectif d'initiatives publiques diverses dans toutes les communes , coordonnées sous l'égide de l'Atelier, autour de la journée mondiale de l'eau du 22 mars est été retenu (ex: Débats, projection de film, compte-rendu du forum alternatif mondial de l'eau prévu à Marseille en mars, etc..)
* Questions diverses:
1 -Proposition que les élus qui se retrouvent dans la démarche de l'Atelier soumettent à leurs conseils municipaux respectifs une motion en direction de l'Exécutif de la Communauté d'Agglomération du Val d'Orge pour affirmer, dès 2012, l'objectif d'une reprise en régie publique de la distribution de l'eau potable à l'échéance des contrats en cours. Cette motion vise dans un premier temps à replacer cette question au cœur du débat public et d'obliger les différents élus  à se positionner  ( motion , elle-aussi, à adapter dans sa formulation  au contexte de chaque collectivité) : pour lire le projet de motion cliquer ici

2- Dans l'attente d'obtenir l'adhésion de l'Agglo à l'association E.A.U. ( ce qui implique préalablement, des informations complémentaires   sur les diverses associations existantes dans le domaine de l'eau), la proposition est faite aux participants du comité de pilotage d'y adhérer à titre personnel (10€ par an).

3- Participation de l'Atelier aux assises régionales des associations pour l'eau organisées les 9 et 10 décembre au pavillon de l'Eau, siège de la nouvelle régie publique de l'Eau de Paris

4- Prochaine réunion du comité de Pilotage de l'Atelier
Samedi 14 janvier 2012 à 10 heures 
Espace Colette (rue des Rios, parking voie des Prés) à Villiers sur Orge
pour faire le point des premiers dépôts de motions dans les conseils municipaux et des initiatives publiques envisagées autour du 22 mars 2012

lundi 21 novembre 2011

Hommage à une porteuse d'eau et d'espoir

Danielle Mitterrand nous a quitté à 87 ans mais son exemple restera présent pour nous

Son engagement d’un demi-siècle en faveur de la défense des droits de l’homme sur toute la planète avait souvent irrité la diplomatie française, et tous les adeptes de la "real politique"
Depuis vingt ans, avec la Fondation France Libertés, elle menait, tambour battant, fidèle à des convictions forgées dans la Résistance, un combat  qu’elle avait confié vouloir poursuivre jusqu’à son dernier souffle, engagement tenu:
Instituer le droit universel à l’eau pour tous, pour les plus pauvres, les enfants des bidonvilles, les femmes, les exclus, les oubliés. Des dizaines de milliers de Français ont entendu son plaidoyer.
Des centaines de milliers de Sud-américains et d’Africains savaient qu'elle se battait avec une énergie inépuisable contre la marchandisation de l’eau dans le monde entier.
en France, elle a contribué largement à populariser cette bataille, à l'imposer comme une question majeure du débat public.
Localement, elle a encouragé la  création de la Régie publique Eau des Lacs de l'Essonne, la mise en place de la gratuité des premiers mètres cubes indispensables à la survie, l'implication des usagers dans la gestion de leur eau potable. Elle était venue inaugurer en début d'année les  fontaines d'eau gratuites installées sur Grigny et Viry-Chatillon, lors de cette création   

mardi 8 novembre 2011

l'eau, mère de la vie

Pour ceux qui souhaitent en quelques pages une synthèse forte des enjeux de la restitution de l'eau comme un bien commun à tous les êtres humains, le chapitre VIII du dernière ouvrage d'Edgard Morin "la Voie" 2011 mérite le détour (cliquez sur le lien ci-dessous pour y accéder) :

dimanche 6 novembre 2011

6 milliard de mètres cubes de fuites...et pour l'UMP c'est encore aux usagers et collectivités de payer

«L’état des canalisations est catastrophique », a révélé Jacques Dolmazon, président de la Fédération  « canalisateurs de France ». Vieillesse des tuyaux, absence d’entretien, vétusté des installations, 6 milliards de mètres cubes fuient des canalisations chaque année, soit 25% de la consommation d’eau en France. L’urgence est réelle et le rythme actuel des travaux n’atteint même pas 0,6% du réseau. Selon Jacques Dolmazon, « il faut investir immédiatement 1,5 milliard d’euros par an pour remplacer les milliers de kilomètres et rattraper le retard".


Dans le cadre d’un débat devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale en 2002, le préjudice résultant de l’évaporation des provisions pour renouvellement de Veolia Eau et de sa filiale Dalkia,  sous le règne  de M. J.-M. Messier, était estimé à près de 5 milliards d’euros. Des préjudices liés à des provisions pour renouvellement non consommées par les délégataire ont par ailleurs fait l’objet de contentieux à Bordeaux pour 233 millions d’euros, Paris pour plus de 200 millions d’euros ou Lille pour plus de 150 millions d’euros… Des sommes qui n’ont donc pas été affectées comme elles l’auraient du l’être au renouvellement des infrastructures.
 Canalisateurs de France, l’Onema et le ministère de l’Ecologie estiment qu’il faudrait renouveler les infrastructures d’eau potable à un rythme 3 fois supérieur à ce qu’il est actuellement.
On comprend pourquoi !
André Flajolet, Député UMP , Président du Conseil national de l'Eau  soutient un projet de décret, déjà avalisé par  l’AMF, réputé entrer en vigueurdès le début  de l’année 2012, qui vise à contraindre les collectivités locales à investir massivement dans la lutte contre les fuites, et donc la rénovation des réseaux, à hauteur de 1 milliard et demi d’euros par an.
Si elles ne s'exécutent pas selon ce projet ,  ces collectivités seraient sanctionnées par suppression des aides que leur accordent les Agences de l’eau, financées elles aussi par la facture d’eau des usagers.
 Trop c’est trop, ce n’est pas aux usagers de remplacer les sommes qui ont été détournées par Veolia, Suez et Saur depuis des décennies.
 Ce projet de décret est scandaleux et il faut  en obtenir l’annulation!

 André Flajolet n'agit pas en franc tireur: pour encourager son action, il a été nommé le 1er Août en Conseil des Ministres par Nicolas Sarkozy,  "Commissaire du Forum mondial de l'eau ", aux côtés de Loïc Fauchon (haut dirigeant de Véolia), pour préparer la réunion du forum à Marseille en Mars prochain . Raison de plus pour favoriser face à ces prédateurs, la réussite du FAME "Forum alternatif mondial de l'eau" prévu au même moment pour faire entendre la voix de tous les défenseurs d'une gestion publique de l'eau conforme à sa nature de bien commun.

vendredi 28 octobre 2011

8 octobre Habitants et élus se mouillent pour l'eau du Val d'Orge

Samedi 8 octobre, plus de 50 participants avaient répondu à l'appel à créer un « atelier-citoyen » visant une réappropriation publique de l'eau potable sur le territoire de l'Agglomération du Val d'Orge. A l'origine de cette initiative, les membres d'un groupe qui réfléchit sur la question depuis plusieurs années déjà à Morsang sur Orge, avec l'aide de l'association nationale E.A.U. (élus, associations usagers). Une association, représentée à ce débat par Jean-Luc Touly, qui regroupe les acteurs locaux de nombreuses batailles, souvent victorieuses, pour affranchir l'eau de l'emprise des multinationales qui en avaient fait leur chasse gardée,.
Parmi les participants, provenant de 9 des 10 communes concernées, on notait 1/3 d'élus municipaux dont 2 maires, 2 vices-présidents et de nombreux conseillers communautaires, ce qui dénote une attention nouvelle aux questions abordées.
Il faut dire que l'actualité y invite  : après des décennies de soumission résignée des collectivités locales françaises à une gestion privée de l'eau, synonyme de facturation abusive et de de manque d'entretien des réseaux, les recréations récentes de régies publiques montrent qu'il n'y a aucune fatalité en ce domaine, à l'échelle d'un village comme à celle de Paris. Dans les environs, la création en janvier 2011 de la régie publique des Lacs de l'Essonne,et l'annonce d'un choix identique pour Evry-Centre Essonne en 2013, ont conforté tous les participants dans leur conviction que le Val d'Orge devait se joindre au mouvement. A condition de s'en préoccuper sans attendre l'échéance d'expiration des contrats en cours en 2017, une date à première vue lointaine : face à des multinationales prêtes à tous pour préserver un marché aussi lucratif , la reprise de la gestion de l'eau en régie doit être préparée par une intervention élargie de tous les habitants pour devenir réalité. Sachant que l'enjeu dépasse la seule distribution de l'eau potable : à l'échelle du bassin de vie des 300 000 habitants du Val d'Orge et des 2 agglomérations voisines, il s'agit de retrouver la maîtrise de cette ressource essentielle dès son extraction, dans des conditions réservant sa qualité et sa permanence.

Pour les intervenants, nul besoin de s'attarder dans des débats juridico-techniques, les exemples parlent d'eux-même : d'abord, pas une seule collectivité qui s'est affranchie de la gestion du privé n'a fait ensuite machine arrière ; ensuite, dans tous les cas, ce retour en gestion publique s'est traduit pour l'usager par une réduction souvent importante du coût du litre d'eau ; enfin, les établissements créés permettent aisément la reprise des anciens salariés des multinationales qui apprécient plutôt de mettre leurs compétences au service de l'intérêt général .
Cette démarche peut aussi s'appuyer sur l'aide offerte par le conseil régional aux collectivités de mener des études indépendantes des délégataires pour faire la lumière sur les contrats en cours et préciser les conditions requises pour une vraie liberté de choix.

Au cours des débats, les questions soulevées traduisaient plutôt une envie d'élargir cette démarche que des hésitations à s'y lancer : comment faire plus et mieux pour les services d'ores et déjà en régie tels que l'assainissement ? Comment prendre appui sur les régies locales créées pour construire le grand service public de l'eau qui garantira sur tout le territoire des tarifs équitables ? Comment inscrire l'action engagée dans le Val d'Orge dans la préparation du « Forum alternatif mondial de l'eau » prévu à Marseille en Mars 2012 ?

Autant d'enjeux qui ont conduit les participants à s'accorder les suites proposées en conclusion de cette réunion : une invitation de tous les val d'orgiens à devenir acteurs de la réappropriation collective de l'eau , ce bien commun si précieux, la création d'un comité d'animation de cette campagne réunissant des représentants des habitants élus et associations des 10 communes.

l'article du républicain rendant compte de la réunion



vendredi 30 septembre 2011

Invitation à la création de l'atelier citoyen "eau" du Val d'Orge

L'eau  est  à  nous!
A Morsang sur Orge, ont été mis en place différents « ateliers citoyens » réunissant élus, habitants et professionnels. Ces ateliers visent à encourager la participation des habitants aux décisions sur des questions d'intérêt local et national (urbanisme, handicap, petite enfance...) .

L'un de ces ateliers, créé avec l'aide de l'association « E.A.U. » (Elus-associations-Usagers), s'intéresse à toutes les questions concernant l'eau potable et sa réappropriation publique. Pour 3 raisons :
  • L'utilisation équitable et la préservation de l'eau, dépendent à la fois de décisions politiques, et de pratiques individuelles ; à ce titre, elles méritent échanges, réflexions, discussions, pour décider des meilleurs réponses à apporter aux besoins collectifs d'aujourd'hui et de demain.
  • Trop longtemps, les habitants sont restés exclus de toute information et de tout droit de regard sur la gestion de l'eau, au prétexte qu'il s'agissait d'une question difficile, à réserver aux spécialistes. Ce déni de démocratie a couvert les pires pratiques en matière de dévoiement de l'argent et des services publics : pour mettre à jour et empêcher ces dérives, l'intervention et le contrôle des citoyens se sont avérés comme la meilleure garantie.
  • Alors que le rejet de la politique et la suspicion à l'égard des élus et des dirigeants politiques s'étendent, les premiers succès remportés en matière de réappropriation collective de l'eau montrent qu'on peut, ensemble, changer la donne dans les domaines qui touchent notre vie quotidienne : les expériences et témoignages des collectivités qui ont ouvert la voie, y compris dans notre environnement proche, sont des gages de confiance.

Aujourd'hui, cet atelier morsaintois a atteint ses limites pour une raison évidente : la gestion de l'eau est, depuis 10 ans, une prérogative de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et c'est nécessairement à cette échelle qu'il faut discuter, proposer, agir pour nous affranchir demain de l'emprise des multinationales qui règnent sur ce secteur,

Nous sommes convaincus que nombreux sont les associations, élus, habitants de nos 9 communes, à s'intéresser à cette question et à avoir envie de changer la donne. C'est pourquoi nous vous convions à participer à une réunion visant à dépasser cette démarche communale pour la mise en place d'un atelier citoyen sur l'EAU à l'échelle de l'agglomération du Val d'Orge.

samedi 8 octobre de 10 heures à midi
Le Trianon, 72 route de Corbeil à VILLEMOISSON SUR ORGE

Les animateurs de l'atelier citoyen et les membres de l'association EAU

cliquer ici pour la version imprimable de l'invitation

Anne Le Strat élue présidente du Comité de bassin Seine-Normandie, avec les voix de la gauche et des usagers de l'eau

Anne Le Strat, Adjointe au Maire de Paris chargée de l'eau,  et présidente de la  Régie publique de l'eau de Paris. a été élue le 29 septembre présidente du Comité de bassin de l'agence de l'eau Seine-Normandie, en battant le sortant André Santini, député-maire  d'Issy-les-Moulineaux, défenseur acharné des multinationales de l'eau .
Elle a été élue par 73 voix contre 69 à André Santini,  pour un mandat de trois ans à la tête de ce parlement de l'eau qui réunit des élus, des usagers et représentants des services de l'Etat.

Le Comité de Bassin Seine-Normandie est le plus important de France, avec un budget de 900 millions d'euros. Ses ressources proviennent des taxes acquittées par les usagers via nos facture d'eau. C'est cet organisme qui s'occupe de l'ensemble de la ressource en eau et de la protection du milieu (captage, assainissement, environnement).

Anne  Le Srat s'est engagée à mettre en oeuvre un fonctionnement plus démocratique de cet organisme, qui intervient dans de nombreux domaines, l'eau évidemment, mais aussi la santé ou l'agriculture. Elle veut notamment améliorer les débats entre les diverses composantes du Comité de bassin.

Ce vote confirme  l'évolution du rapport de force dans notre région, c'est un nouvel encouragement à agir partout pour s'affranchir de l'emprise des intérêts privés  sur la collecte et la gestion de l'eau

vendredi 9 septembre 2011

L’Etat doit soutenir le Forum alternatif mondial de l’eau prévu à Marseille en mars 2012

Les pouvoirs publics vont verser des dizaines de millions d’EUROS pour le prochain forum mondial de l’eau qui aura lieu à Marseille en mars 2012, sous la houlette de VEOLIA et de SUEZ qui veulent marchandiser l’eau partout dans le monde. Mais aucun financement n’est prévu pour le Forum alternatif organisé par le mouvement social et citoyen qui fait avancer le droit à l’eau pour tous !
pétition proposée en partenariat avec France libertés et  le comité d'organisation du Forum alternatif mondial de l'eau , FAME   cliquer ici pour signer la pétition

mercredi 31 août 2011

le film " water makes money" en version intégrale



Si vous  souhaitez commander le DVD du film pour une projection familiale (18€) ou publique (60€), rendez-vous sur le site  de son diffuseur en France  http://voiretagir.org/WATER-MAKES-MONEY.html

samedi 6 août 2011

Canalisations percées

 Une vidéo proposée par "60 millions de consommateurs" et France-Libertés
pour alerter et inviter à réagir au gaspillage d'eau du fait des canalisations percées

http://www.youtube.com/watch?v=26N-8gE8Li4&feature=player_embedded

lundi 1 août 2011

Mars 2012 - Forum alternatif Mondial de l'Eau à Marseille

Le but de ce  Forum Alternatif mondial de l’Eau (FAME) est de construire une alternative concrète au VIème Forum Mondial de l’Eau (FME), organisé simultanément à Marseille  par le "Conseil Mondial de l’Eau". Ce CME est l'organe des sociétés transnationales et de la Banque Mondiale qui prétend s’arroger la gouvernance mondiale de l’eau.
 Pour faire le point de la préparation de ce forum:
* A l'échelle nationale :  compte-rendu de l'assemblée préparatoire du 12 juillet
* En Ile de France: : 27 - juin 2011- lancement des assises régionales

lundi 18 juillet 2011

Les Landes font boire la tasse aux multinationales de l’eau


 (d'après l'Humanité du 18 juillet )
Après un combat long de quinze ans, le conseil général des Landes a obtenu gain de cause auprès du Conseil constitutionnel pour continuer à soutenir les municipalités qui s’occupent directement de la gestion de l’eau.
Le privé a perdu une importante bataille dans la guerre de l’eau. Le 12 juillet, le Conseil constitutionnel a donné raison au conseil général des Landes, en déclarant inconstitutionnel un article du Code des collectivités publiques qui interdisait à ce département de moduler ses aides aux collectivités locales selon leur gestion de l’eau, qu’elle soit publique ou privée.
Le président socialiste de ce département, Henri Emmanuelli, se réjouit d’être allé jusqu’à la question prioritaire de constitutionnalité, aboutissement d’un combat long de quinze ans contre Veolia, la Lyonnaise des eaux et consorts.
«Tout a commencé à la fin des années quatre-vingt-dix, quan d nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des écarts de 70 % entre les 
communes qui confiaient la distribution de l’eau au privé et les autres. » Le conseil général prend alors une délibération de financer 5 % de plus les travaux des syndicats des eaux fonctionnant en régie, aussitôt contestée de vant le tribunal administratif par les lobbys. Désavouées par le Conseil d’État en 2003, les multinationales de l’eau ne lâcheront pas l’affaire : un amendement d’un sénateur UMP, M. Jalier, adopté en 2006, interdit les modulations selon le mode de gestion. Grâce à une subtilité juridique, le département des Landes parvient à maintenir sa politique et résiste à la guérilla des procès jusqu’à la décision suprême du juge constitutionnel, il y a deux semaines. Parallèlement, il crée une structure publique départementale, le Sydec, qui répond aux appels d’offres et conteste le monopole des grandes entreprises privées.

"Depuis cette victoire, les coups de fil d'autres collectivités locales se multiplient"
Un bras de fer fructueux. 19 % de communes étaient en régie dans les Landes en 1994, elles sont 53 % en 2009. Depuis cette victoire, les coups de fil d’autres collectivités locales se multiplient, confessent Henri Emmanuelli. De nombreux contrats, limités à une durée de vingt ans rétroactivement à 1995, parviennent à leur terme dans les quatre prochaines années. Le jour même de la décision du Conseil constitutionnel, la communauté urbaine bordelaise annonçait qu’elle municipaliserait la gestion des eaux potables et usées en 2018, comme Évry (Essonne), deux jours auparavant... «Marseille vient de prolonger son contrat avec le privé et nous avons perdu une bataille en Île-de-France, note Jean-Luc Touly, élu écologiste au conseil régional d’Île-de-France. Mais même si des communautés d’agglomération cèdent, elles obtiennent parfois 30 % de baisse des tarifs... Ce sont les résultats du combat mené ces dernières années et le signe que le débat sur l’eau s’est imposé. » Et avant 2012, l’ensemble des forces de gauche est enfin toutes sur la même longueur d’onde...

mercredi 13 juillet 2011

Passage en régie - l'exemple des lacs de l'Essonne

Une  Vidéo d'une  intervention récente  à l'Ecole normale supérieure pour y  présenter la régie publique de l'eau créée en 2010 à Viry. Gabriel Amard y donne  une sorte de mode d'emploi, récusant les faux prétextes avancés par les  tenants de la gestion privée pour tenter de maintenir le statu quo.
Une intervention qui pose clairement   les enjeux de la gestion publique de l'eau.
http://dai.ly/n3GAG6 

jeudi 7 juillet 2011

Evry dans le sens du courant


(d'après le parisien du 5 juillet 2011)
Aujourd'hui déléguée à une filiale de la Lyonnaise des eaux, la distribution d'eau dans la Communauté d'agglomération Evry Centre Essonne (CAECE) sera confiée à une régie publique à partir du 1er janvier 2013. Un pavé dans la mare ou plutôt dans le réservoir d'eau. L'agglomération d'Evry (Essonne), présidée par le député maire PS Manuel Valls, reprend la main sur la distribution de l'eau potable.
Le privé continuera à se charger de l'assainissement. «Nous allons améliorer la qualité du service, baisser de 10 % le prix de l'eau et gérer directement la relation avec l'usager», promettait ce mardi Manuel Valls. Actuellement candidat à la primaire socialiste, l'élu reconnaît l'aspect politique de cette décision mais, dit-il, «l'objectif politique rejoint les objectifs économiques et financiers». Approuvée à l'unanimité lors de la conférence des maires de l'agglomération lundi, cette décision fera l'objet d'une délibération en conseil d'agglomération le 26 septembre. La CAECE qui regroupe six communes de droite comme de gauche (Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, Ris-Orangis et Villabé) compte 116 000 habitants. Paris ou encore Grenoble ont déjà fait le choix d'une régie publique pour l'eau. Dans l'Essonne jusque-là, seule l'agglomération des lacs de l'Essonne qui unit Viry-Châtillon et Grigny, avait décidé de passer en régie publique.


dimanche 3 juillet 2011

Guide de l'eau pour usagers élus militants

Ce guide sur la gestion de l’eau en France s'adresse à tous, en tant qu'usager ou élu. Il constitue par ailleurs un outil militant pour une mobilisation en vue d'un retour en régie publique.


Ce document technique et militant, conçu par Alex Nikichuk, habitant du Val d'Orge et militant d'ATTAC  passe en revue les différents aspects de la question: réglementaire, tarification, organismes impliqués, différents modes de gestion etc.
Son objectif est en particulier d'aider les militants à poser les questions opportunes et à bâtir des positionnements revendicatifs dans l'objectif d'un retour de la gestion des services de l'eau en Régie publique.
pour le consulter ou le télécharger:
Guide de l'eau - Attac France