lundi 25 avril 2016

Nos objectifs pour la régie d'eau potable de Coeur d'Essonne Agglomération

A un an du démarrage de la nouvelle régie de gestion de l'eau potable de CEA (Coeur d'Essonne Agglomération), les discussions vont bon train  pour décider de sa forme juridique, de son fonctionnement et de ses objectifs.

Ayant obtenu la participation des associations intéressées à ces discussions, il aurait été dommage que notre association Aggl'eau publique Val d'Orge n'exprime de façon claire et argumentée ses propositions  pour la nouvelle régie.

C'est dans cet esprit qu'un groupe de travail s'est réuni pour mettre à jour  le document d'orientation qui rassemble nos objectifs. Un document qui nous servira de boussole dans les échanges de la période, et qui met en lumière le potentiel d'actions vertueuses pour la justice sociale, la démocratie locale et pour l'environnement qu'une régie publique peut engager au service du droit à l'eau.


N'hésitez pas, bien sûr à nous faire part de nos réactions et commentaires à l'égard de cette plateforme d'objectifs pour la régie, consultable ou téléchargeable  
ICI

au sommaire de notre plate-forme d'objectifs:
Une échéance à ne pas manquer
1°/ Garantir la prise en charge par les délégataires des investissements prévus avant transfert

Une Gestion démocratique de l'eau
2°/ S'inscrire dans une démarche de coopération
3° / Pour une implication permanente des usagers
4°) pour la transparence et une indépendance stricte à l'égard des intérêts et lobbys privés
5°) Encourager et sécuriser l'intégration des salariés des anciens délégataires dans la nouvelle régie
6°) renforcer une démarche valorisant l'appropriation collective des "communs" et le partage des idées et solutions d'amélioration du service public

Une politique solidaire
7°) L'adoption immédiate d'un barème social de tarification de l’eau
8°) le respect imprescriptible du droit à l'eau et à l'assainissement de toutes les populations quel que soit leur habitat
9° ) Pour une solidarité planétaire pour garantir un accès universel à l'eau

Une politique d'amélioration de l'environnement et de préservation de la ressource en eau
10°) Une action résolue pour l'amélioration et la préservation de la qualité de l’eau
11°) Des mesures pour économiser la ressource en eau, pour réduire la facture (quote-part dédiée à l'assainissement )et en finir avec le «tout-à-l'égout»
12°) Engager un programme de réappropriation publique de la production locale d'eau potable
13°) Préserver et maîtriser l'usage de nos ressources en eau souterraines et superficielle
14 ° ) L’eau et l’assainissement seront l’objet d’une gestion publique globale et cohérent
 

jeudi 14 avril 2016

Pesticides: les résultats inquiétants de plusieurs communes de CEA

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 Les pesticides: ennemi N°1 des abeilles et de l'eau

Il est aujourd'hui avéré que les pesticides (biocide, désherbants, insecticides, fongicides…) figurent parmi les principales causes de perte de la biodiversité en Île-de-France.
Ils  sont présents partout dans l'environnement : Ils polluent l'eau, l'air, la pluie, les sols et les organismes vivants et constitue une des principales causes de la mortalité de masse qui frappe les abeilles.

Des dégâts aggravés en milieu urbain

Si la responsabilité en incombe en grande partie à l’agriculture intensive et la gestion des infrastructures de transports, les collectivités, les entreprises et les particuliers utilisent également ces produits en zone non agricole, ce qui a un impact certain sur l’environnement et sur la santé humaine. En effet,  lorsque ces substances sont employées en milieu urbain, fortement imperméabilisé, elles sont massivement entrainées par la pluie vers les rivières et altèrent la ressource en eau potable. Elles provoquent inévitablement de profondes modifications de l’environnement.
En arrêtant l’usage des pesticides sur les espaces dont elles ont la charge, les collectivités agiraient à double titre en faveur de la biodiversité:  Elles diminueraient leur impact sur le milieu, et, par leur exemplarité, elles joueraient un rôle de prescripteur, de relais en direction de leurs administrés, particuliers ou entreprises.

Dans la vallée de l'orge, beaucoup de promesses......

Depuis maintenant 9 ans, les communes de notre Agglomération, sous l'égide du SIVOA (syndicat de la Vallée de l'Orge Aval) se sont engagées dans  Phyt'eau Cités, Programme de prévention des pollutions par les produits phytosanitaires. Un programme qui vise notamment à inciter  les services communaux ou des agglos de voiries et espaces verts, pour les inciter à limiter l'emploi de ces produits.
Une action menée dans une union sacrée entre collectivités publiques et multinationales de l'eau (Véolia et Suez-environnement) et qui a donné lieu au fil des ans à de nombreuses opérations de communication laissant le sentiment que les produits phytosanitaires ont été bannis par les  services communaux.
Dernières fanfaronnades, les déclaration de M. Francis Cholley, président du SIVOA, se vantant en décembre 2015 que "Dix communes sont détentrices de 4 feuilles sur le territoire c’est-à-dire n’utilisent quasiment plus de produits phytosanitaires "

..... mais des résultats qui ne sont vraiment pas à la hauteur!

La mise à jour annuelle récente de la cartographie de Natureparif revèle malheuresement des résultats beaucoup moins glorieux sur le territoire de notre agglomération.
Natureparif , c'est  l'agence régionale pour la nature et la biodiversité créée par le Conseil régional d'Île-de-France  pour assurer la promotion de la gestion écologique des espaces verts, par exemple à travers un guide de gestion différenciée à destination des collectivités.

Depuis 2011,  via sa cartographie de l’« objectif zéro pesticide » en Île-de-France, Natureparif  fait un état des pratiques des collectivités  sur les espaces dont elles ont la gestion (directe ou indirecte). Cet état des lieux  mise à jour annuellement valorise ainsi celles qui se sont affranchies de pratiques très nocives pour la santé humaine et l’environnement pour passer au « zéro pesticide ».

La mise à jour de cet état des lieux, opérée en mars 2016, revèle une situation très inégale dans les 21 communes de CEA; plus grave on constate  des résultats parfois en recul et plusieurs communes où tout reste à faire.
http://www.natureparif.fr/agir/plateforme-thematique/espaces-verts/l-operation-zero-pesticide/664-objectif-zero-pesticide-en-ile-de-france 

 A 9 mois de l'interdiction totale de l'usage des pesticides pour les pouvoirs publics, la crainte est sérieuse de voir plusieurs de nos communes devenir hors la loi.

Les pratiques en vigueur dans nos communes sont en effet inquiétante à moins de 9 mois de la date fixée (1er janvier 2017) par la loi relative à la transition énergétique pour l'interdiction totale de l’utilisation des produits phytosanitaires par l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics sur les voiries, dans les espaces verts, forêts et promenades ouverts au public: Comment croire que celles qui n'ont pas été en mesure de mettre en oeuvre leur objectif de zéro pesticides seront capables de la faire en 9 mois?

Le classement des 21 communes de Coeur d'Essonne Agglomération en matière d'utilisation de pesticides:



On peut classer les 21 communes de notre agglomération Coeur d'Essonne en 6 catégories par ordre décroissant de bonne pratiques
1er groupe: les 5 communes qui déclarent avoir renoncer totalement aux produits phytosanitaires parmi lesquelles Avrainville, Bretigny, Longpont, Plessis-Pâté et Saint germain les Arpajon

2ème groupe, 4 communes qui ont renoncé aux produits phytosanitaires pour la plupart de leurs espaces publics sauf leurs cimetières, au motif de difficultés particulières liés à ces espaces publics. Une difficulté qui n'est pas insurmontable à condition de s'en donner les moyens , cf l'étude cimetieres-et-terrains-de-sports-sans-pesticides?

Viennent ensuite 8 communes aux pratiques inégales, déclarant un usage majoritaire ou non des pesticides dans leurs différents espaces publics (5 type d'espaces publics sont recensés.)

Enfin  en queue de classement, 4 communes complètement à la traine:  2 d'entre elles n'ont même pas pris la peine de répondre au questionnaire de Natureparif , ce qui laisse craindre des pratiques peu vertueuses et 2  communes, Sainte Geneviève des Bois et Morsang sur Orge qui déclarent continuer à utiliser les pesticides dans leurs 5 catégories d'espaces publics !!!
Des résultats d'autant plus choquants que la Ville de Morsang organise dans le même temps des campagnes pour engager ses habitants à éviter les pesticides, qu'elle s'affiche favorable à l'apiculture et que Saint-Geneviève-des-Bois se donne une image de ville fleurie valorisant la nature.

Des résultats locaux conformes à l'impuissance   des pouvoirs publics face au lobbys de l'agro-business

 Ces médiocres résultats locaux  font  en effet écho à l'échec du Plan national Ecophyto
rendu public en décembre 2014 par le ministère de l’Agriculture. Le bilan de ce plan Écophyto, visant la réduction de  l’utilisation des produits phytosanitaires, n’est en effet pas bon.Le recours à ces produits a augmenté de 5 % en moyenne entre 2009 et 2013, de 9,2 % entre 2012 et 2013. Avec moins d’insecticides, mais plus de fongicides et d’herbicides, on constate que les pratiques des exploitants agricoles français ont changé, mais malheureusement pas dans le sens nécessaire.


SOS pour l'Orge! 

La situation de notre rivière mériterait pourtant une mobilisation autrement plus sérieuse :
Selon le rapport  du SYndicat de l'Orge sur la qualité de l'eau en 2014,
http://syndicatdelorge.fr/kiosque/336-rapport-developpement-durable-2014.html, page 10, le glyphosate et l’AMPA , son produit de dégradation (issu essentiellement des désherbants)  dépassent les seuils sur l’ensemble du linéaire étudié. Il faut savoir que l'AMPA peut s’accumuler dans les sols et entraîner un impact sur la « population humaine ». Rappelons que le glyphosate et ses co-formulants sont non seulement classés “cancérogènes probables” par l’OMS,  mais également des substances toxiques pour la reproduction. Et lorsqu’on sait avec quelle désinvolture coupable la Commission européenne s’est occupée ces 10 dernières années du dossier des perturbateurs endocriniens, avec une condamnation à la clé de la Cour européenne de justice, les citoyens  européens ont de bonnes raisons de rester vigilants et exigeants à l'égard du parlement européen, de leurs parlements nationaux et de leurs élus locaux


 Résultat de recherche d'images pour "pesticides phytosanitaire" pollution de l'eau glyphosate"


En ce domaine encore les habitants vont devoir exercer leur devoir d'alerte et exprimer beaucoup plus fortement  leurs exigences  que les pratiques soient conformes aux déclarations d'intention des nos dirigeants

Tout d'abord en veillant à la fiabilité des informations en ce domaine;
Citoyens et associations de protection de l’environnement sont ainsi  invités à solliciter les collectivités n’ayant pas encore répondu au questionnaire en ligne de Natureparif  afin de pouvoir disposer d’une information complète et transparente.  
Là ou les les résultats sont publiés, tout constat d’une divergence entre les pratiques déclarées et la réalité de terrain doit être signalée à Natureparif (par courriel adressé à jonathan.flandin@natureparif.fr) en précisant la date, l’heure, le lieu précis, les circonstances climatiques et si possible une photo de l’acte d’application, l’identité de l’applicateur et le nom du produit appliqué (en milieu urbain uniquement, cette enquête ne concernant pas les usages agricoles).

Ensuite, en imposant la question des risques inhérents aux pesticides pour la santé publique, la biodiversité au coeur du débat public pour obtenir enfin une réorientation de notre pays qui figurent encore parmi les premiers utilisateurs de pesticides par habitant.

La rediffusion de l'émission récente de Cash investigation à ce sujet reste un bon support de sensibilisation et d'échange.
Produits chimiques : nos enfants en danger_février_2016



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samedi 9 avril 2016

Diffusion à 40 000 exemplaires pour dénoncer les manoeuvres de Suez-Environnement en Essonne

 Ça y est, le tract attendu est disponible. Reste à organiser sa distribution qui rayonnera principalement sur les communes du Nord-Essonne rattachées à l'Etablissement Public Territorial (EPT 12) du Grand Paris: Savigny, Athis, Juvisy, Viry, paray, Morangis, les communes du Val d'Orge et Grigny.
Pour le Val d'Orge, nous mettrons en place dans les prochains jours un sondage "Framadate" pour permettre les inscriptions aux différentes initiatives qui seront programmées (marchés et gare)

Si vous souhaitez-vous même proposer une date de distribution, indiquez-le SVP en commentaire à la suite de cet article, cette proposition viendra compléter notre sondage Framadate


 Suez-Environnement et les élus à son service comptaient sans doute sur les fêtes de fin d'année 2015 et le chaos de la liquidation des agglos du Nord Essonne (CALPE, CALE)   pour rétablir en catimini  sa position d'abus de position dominante sur l'eau potable de notre région. Raté.
Citoyens, et associations et élus, engagés dans la bataille de longue haleine menée pour une gestion publique de l'eau ,sont bien décidés à ne pas laisser faire ce retour en arrière.
Dans les prochains jours, un tract sera diffusé à grande échelle en Essonne, pour faire la lumière sur les agissements de Suez-Environnement (sous-couvert de ses filiales Lyonnaise des eau et eau du sud parisien). A faire circuler sans modération
(Cliquez sur les 4 pages ci-dessous pour les agrandir)




jeudi 7 avril 2016

Réunions Elus-associations préparatoires à la mise en place de la régie

Vendredi 1er avril se tenait  dans les locaux de l'Agglomération Coeur d'Essonne une première réunion ouverte aux associations d'usagers, en vue de la mise en place en mai 2017 de la nouvelle régie publique pour la gestion de l'eau potable.

 1ère réunion entre élus le 10 mars: quelle forme pour la régie? quelle place aux usagers?

Cette réunion faisait suite à une première réunion entre élus le 10 mars qui avait été consacrée au choix de la forme juridique de la future régie et à la place à accorder aux usagers dans ses instances
Cette réunion s'est prononcée en faveur d'une régie dotée de la personnalité morale, ce qui signifie qu'elle sera dirigée par un conseil d'administration au sein duquel peuvent siéger des représentants des associations d'usagers participants à part entière aux choix de gestion de la régie (règlement, tarif, etc...) avec voix délibérative.

Reste à obtenir que ce choix positif soit effectivement utilisé pour accorder une place significative aux associations d'usagers,  en veillant notamment à la présence des associations représentantes d'habitants d'habitants collectifs (HLM, grandes copropriétés): En effet, au motif que dans les collectifs les frais d'eau potables sont le plus souvent englobés dans les charges, il est extrêmement difficile pour les usagers d'avoir un droit de regard et un contrôle du coût et de la qualité du service rendu.

Autre décision prise lors de cette réunion entre élus, celle d'ouvrir les réunions suivantes du groupe de travail aux associations choisies pour participer à la CCSPL (Commission consultative des services publics locaux ) de la nouvelle agglo Coeur d'Essonne.

Ce choix permettra à notre association d'être présente à chacune de ces réunions aux cotés d'autres associations parmi lesquelles:

* la CLCV Val d'Orge ( représentée par Claude Jouis, de SGDB, également adhérent d'aggl'eau publique,
*Breuillet Environnement  (représentée par son président Emmanuel Désert)
* Circule, association des usagers du RER C,mais dont un des animateurs n'est autre Marc Desjours, par ailleurs militant actif de longue date en tant qu'élu et citoyen de la bataille pour la gestion publique de l'eau.
*la CNL 91, qui avait été "oubliée" lors de la constitution de la CCSPL,  a obtenu d'être également associée à ces groupe de travail , représentée par Bernard Lebeau.

Cette démarche d'ouverture (faisons que ça dure) permet de mesurer le chemin parcouru après des mois marqués par des obstructions constantes opposées à notre association (refus de rendez-vous, pas d'accès aux infos sur le dossier et encore moins de concertation).
Nos efforts ont fini par payer. Ne gâchons pas cette opportunité de faire prendre en compte nos demandes pour garantir une gestion de la nouvelle régie sociale, démocratique et protectrice de l'eau.

l'essentiel de la réunion du 1er avril:  chambres de comptage, prestations privatisées de la future régie et planning de la préparation de sa mise en place

Cette réunion a été principalement consacrée à expliquer le programme de travaux en cours de réalisation pour installer 60 chambres de comptage du débit qui permettront de connaitre enfin le volume d'eau utilisé (ou perdu du fait de fuites) dans les limites de notre agglomération .
Rappelons que, parmi les pratiques scandaleuses de la Lyonnaise,  figure son refus de fournir le taux de rendement du réseau de distribution propres aux 9 communes de la CAVO dont elle détient les contrats. Une donnée pourtant obligatoire depuis 10 ans.
En lieu et place, La lyonnaise donne aux dizaines de communes essonniennes sous son  emprise un seul et  même chiffre, ....celui du taux de rendement moyen obtenu sur l'ensemble de la zone alimentée par ses usines d'eau de Seine! 
Une pratique qui prive les communes de toute information sur l'état réel de leur propre réseau .


La cagnotte abondante amassée par la Lyonnaise 

Selon les techniciens de l'Agglomération, La Lyonnaise a été contrainte de prendre en charge le coût de ces travaux sans surcoût sur nos factures. Attention, il ne s'agit pas d'une faveur mais de la simple restitution des provisions amassées au fil des ans par la Lyonnaise  pour un entretien régulier  des réseaux .... Une cagnotte qui a gonflé du fait de sa sous-utilisation pour un programme rabougri de travaux.
Forcément, quand on voit ici ce qui a pu être obtenu du délégataire en faisant preuve de fermeté, on regrette qu'il n'en ait pas été de même il y a 10 ans (en 2006)  pour le financement du changement des compteurs individuels en plomb. Le coût de l'opération  a été supporté à 70% par les usagers (répercussion sur la facture plus prise en charge par le budget de l'Agglo)

La réunion s'est ensuite poursuivi par la présentation des choix des dirigeants de l'agglo entre gestion privée ou publique des différentes prestations de la future régie. Des choix sans surprise avec, en gros, une gestion publique des services à l'usager (visites à domicile, accueil, facturation, ...) et une sous-traitance de tous les travaux. Un choix imposé à court terme, du fait que l'agglomération elle-même a toujours sous-traiter ( dans le Val d'Orge et l'Arpajonnais) tous ses travaux et ne disposent ni des moyens humains ni des machines et équipements nécessaires pour des travaux même modestes.

En conclusion  nous a été présenté le planning des questions à traiter d'ici la création de la régie en mai 2017. Par exemple c'est dès les prochains mois (avant l'été 2016) que seront abordés la question des statuts de la future régie (qui fixeront par exemple la participation des usagers au conseil d'administration ) et les questions de tarifs.

Pour accèder au diaporama présenté le 1er avril , diaporama qui comprend notamment la présentation de la réalisation des chambres de comptage, la répartition public-privé de ses prestations et  le planning des prochains mois  cliquez ici

Prochaine réunion du groupe de travail le  21 avril.

N'hésitez pas à nous adresser vos remarques, demandes, propositions, alertes d'ici cette réunion  ( soit en commentaire sous cet article soit par courrier à notre association
aggleaupubliquevo@gmail.com )